En tant que thérapeute il est difficile de voir le rapprochement entre le domaine de la santé et du bien-être, ou encore de l’accepter. Car un massage dans un spa n’a pas la même « valeur » thérapeutique qu’un traitement offert par un kiné, ou un ostéopathe par exemple. Pourtant aux yeux du patient la valeur tend à converger. Bien-être et santé se substituent. C’est d’ailleurs pour cela que les médecines alternatives émergent.
La notion de substitution est importante car un patient qui a mal au dos peut faire le choix de voir un médecin, un kiné, un ostéopathe, un chiropracteur, ou bien de s’inscrire au yoga, à des cours de pilates, ou encore d’acheter des gels chauffants ou refroidissants, des crèmes apaisantes, etc.
Si le résultat n’est pas le même il n’en reste pas moins que l’éventail de choix est très large et que le choix « santé » n’est pas forcément celui privilégié par les patients.
Simplement car l’offre bien-être propose une approche souvent oubliée par l’offre santé : l’expérience.
L’expérience d’achat est un élément primordial et pourtant négligé par les acteurs de la santé. C’est pourquoi les patients se tournent régulièrement vers une offre bien-être dans laquelle ils ont davantage le sentiment d’en « avoir pour leur argent ».
Dans le même temps le bien-être s’invite dans le milieu de l’entreprise sous couvert de santé économique, gage de son intérêt.